Pascal Letouzé, 15ème rencontre COMIFER

Dans cette étude, le caractère « progressif » de la fertilisation organique a été accompagné d’une augmentation du rendement, prouvant qu’avec un nombre d’unités d’azote équivalent à un apport minéral, la masse aérienne sera supérieure. Les pertes par lixiviation sont également plus faibles ; Ceci met aussi en évidence deux intérêts de l’apport de matières organiques : la moindre pollution des nappes phréatiques et un reliquat azoté pour la culture suivante supérieur. A moyen terme, des études complémentaires pourraient nous amener vers des réductions des quantités d’azote, d’où des économies financières et un respect accentué de l’environnement.  Enfin, la quantification d’une meilleure rétention en eau avec un apport de matières organiques est un élément de plus en plus intéressant; Au vu du réchauffement climatique, des périodes de sécheresse toujours plus marquées et de la rareté des ressources en eau sur certaines zones géographiques, ce bénéfice est aussi important pour les agriculteurs afin de réaliser des économies en eau indispensables pour l’agriculture de demain.

 

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